La Renault 5 E-Tech franchit le cap symbolique des 100 000 unités produites à Douai

Quinze mois seulement après le lancement de sa production, la Renault 5 E-Tech confirme son statut de nouvelle icône de l’industrie automobile française. Le constructeur au losange a annoncé ce mardi que le 100 000ème exemplaire de sa citadine électrique venait de quitter les chaînes d’assemblage de l’usine de Douai, dans le Nord. Ce véhicule symbolique, une version en finition Techno équipée de la batterie de 52 kWh — le cœur de gamme plébiscité par la clientèle — marque une étape cruciale pour la marque. Ce volume de production témoigne de la montée en puissance rapide du pôle ElectriCity, qui ambitionne de démocratiser la voiture électrique tout en maintenant une fabrication locale.
L’usine de Douai s’est métamorphosée en un véritable hub de flexibilité industrielle pour répondre à une demande soutenue. Afin de tenir la cadence, le site fonctionne désormais avec trois équipes, dont une équipe de nuit introduite à la mi-octobre, permettant de sortir quotidiennement environ 900 véhicules. Si la Renault 5 s’accapare deux tiers de ce volume, les lignes de production font preuve d’une polyvalence rare en assemblant simultanément cinq autres modèles, allant des Renault Mégane et Scénic E-Tech à l’Alpine A290, en passant par la Nissan Micra et le Mitsubishi Eclipse Cross. Cette ruche industrielle s’appuie sur un écosystème de proximité, privilégiant des fournisseurs situés dans un rayon resserré, validant ainsi le pari d’une production « Made in France » compétitive.
Sur le plan commercial, la stratégie de Renault semble porter ses fruits. Élue Voiture de l’Année 2025, la R5 E-Tech s’est imposée comme la leader des ventes de véhicules électriques en France depuis le début de l’année, trouvant également un écho favorable sur des marchés exigeants comme les Pays-Bas ou l’Espagne. Avec un prix d’appel fixé sous la barre des 25 000 euros et une gamme qui s’est étoffée pour inclure la série spéciale Roland Garros, la citadine au look néo-rétro a su séduire un large public, rivalisant avec des concurrents agressifs comme le Skoda Elroq.
Loin de se reposer sur ses lauriers, le constructeur prépare déjà l’avenir immédiat de son best-seller avec une série d’évolutions techniques attendues pour début 2026. Dès la fin du mois de janvier, les modèles bénéficieront de la fonction « One Pedal » sur les finitions intermédiaires et hautes, un système de freinage régénératif permettant d’aller jusqu’à l’arrêt complet du véhicule sans toucher à la pédale de frein, géré via des palettes au volant. En parallèle, Renault enrichira l’offre technologique avec l’intégration d’une caméra de surveillance du conducteur et un forfait de données mobiles inclus pour le streaming, prouvant que la bataille de l’électrique se joue autant sur le confort de conduite que sur la connectivité.
