Flashée à 100 km/h avec ses enfants : la gendarmerie rappelle que « la vitesse ne se rattrape jamais »

Dans le Nord, une mère de famille a été interceptée après avoir été flashée à 100 km/h sur une route limitée à 50. Ses deux enfants étaient installés à l’avant. Les gendarmes de Merville rappellent que « la vitesse ne se rattrape jamais, elle se paye » et promettent une tolérance zéro face à ce type d’imprudence.

Double vitesse, double danger

Les faits se sont produits à Merville, dans le Nord. Sur un axe pourtant bien limité à 50 km/h, une conductrice au volant d’un utilitaire a été enregistrée à 100 km/h. À bord, ses deux enfants, assis à l’avant du véhicule. Une scène que les gendarmes de la Flandre Intérieure n’ont pas manqué de qualifier d’« extrêmement dangereuse ». Sur les réseaux sociaux, ils ont publié un message sans détour, assorti d’un rappel sec : la moindre erreur à cette allure peut tourner au drame.

Un carton rouge et un permis confisqué

À la suite du contrôle, la conductrice s’est immédiatement vu retirer son permis. Elle devra bientôt s’expliquer devant la justice. Dans leur publication Facebook, les gendarmes n’ont pas caché leur agacement face à ce type de comportements, surtout en présence d’enfants. Leur message, devenu viral, insiste sur la gravité des excès de vitesse, en particulier lorsque les règles élémentaires de sécurité — comme l’installation correcte des passagers — ne sont pas respectées.

La gendarmerie hausse le ton

Cette affaire s’inscrit dans un contexte de fermeté accrue sur les routes du Nord. Les forces de l’ordre multiplient les contrôles et n’hésitent plus à dénoncer publiquement les comportements à risque sur les réseaux sociaux. Objectif : marquer les esprits et rappeler que la sécurité routière n’est pas une option. La formule choisie par la gendarmerie — « la vitesse ne se rattrape jamais, elle se paye » — illustre une communication désormais plus directe, presque pédagogique dans sa fermeté.

On en dit quoi ?

Ce type d’incident illustre un problème persistant : la banalisation de la vitesse en agglomération. Les rappels à l’ordre, même sévères, peinent à changer les habitudes. L’usage des réseaux sociaux par les gendarmes semble efficace pour sensibiliser, mais pose une question : faut-il choquer pour faire réfléchir ? À 100 km/h, aucun argument ne tient, surtout avec des enfants à bord.